En partenariat avec la Maison des Sciences de l’Homme de Dijon

Contexte et objectifs

L’effet de massification automobile qui accompagne les besoins croissants de mobilité terrestre et l’offre de nouvelles infrastructures routières qui soutient de nouvelles demandes rendent les modèles de mobilité actuels de plus en plus difficilement acceptables. En effet, les personnes souffrent de l’inconfort des villes engorgées (nuisances), de l’insécurité lors de transports du fait de défaillances techniques ou humaines, de la très grande difficulté d’optimiser ses itinéraires en fonction des horaires ou circonstances exceptionnelles (accident par exemple). Par ailleurs, la mobilité se heurte toujours aux contraintes liées aux rigidités des infrastructures composées de nœuds, et de contraintes permanentes qui étouffent nos villes.

Pour répondre à ces enjeux, la transition vers la mobilité autonome est en marche et l’écosystème véhicules – infrastructures doit évoluer pour désengorger nos villes. Ces nouveaux systèmes de transport sous-tendent une révolution technologique dans le domaine des transports et devront répondre à des préoccupations socio-économiques capitales en étant tout à la fois adaptables, résilients, et évolutifs, coopératifs et acceptables des points de vue économiques, juridiques et sociaux.

Sessions scientifiques et industrielles

Le colloque se déroulera autour de 4 sessions :

Session 1 – Lutter contre les nuisances sonores, thermiques et de pollutions : Développer des technologies pour limiter les nuisances, les mesurer, les cartographier, les réguler, prendre en compte l’urbanisme, la règlementation, le patrimoine, l’économie publique, les impacts sanitaires, les perceptions de la nuisance.

Session 2 – Matériaux pour améliorer et faire cohabiter les modes de transports : Développer des matériaux de protection des piétons / conducteurs / utilisateurs des modes doux de mobilité, repenser ou prendre en compte la signalétique, le juridique, l’identité et les modes d’actions des utilisateurs, les flux de circulation et l’urbanisme.

Session 3 – Energie et mobilités futures : Développer l’électrification du parc véhicules, les nouvelles énergies adaptées aux usages spécifiques de la conduite autonome.

Session 4 – Mobilité intelligente : Optimisations d’itinéraires, accompagner la transition vers le concept de producteur-consommateur, penser la nouvelle économie des transports, le juridique, une sociologie nouvelle, véhicule intelligent/autonome, conduite coopérative, infrastructure intelligente.

Programme à venir

Lieu : 

Université Bourgogne Franche-Comté
Campus de Montbéliard
Cours Louis Leprince-Ringuet,
25200 Montbéliard, France