Month: March 2018

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Shadow – Quand l’avenir fait de l’ombre au présent

Depuis plusieurs années, nous remarquons une tendance à la dématérialisation dans l’avancée technologique. Nous avons déjà vécu l’arrivée des cloud, entraînant peu à peu la disparition des disques de stockage matériels. Imaginez qu’une société reporte ce principe sur la totalité de votre ordinateur ? Et bien c’est chose faite. Fini la tour encombrante qui prend la poussière sous le bureau, et qu’on ne peut transporter nulle part. Fini aussi les composants qui tombent en pannes, et qui coûtent une fortune. Avec le Shadow, vous pourrez transformer votre télé, votre vieux mac, votre tablette ou même votre smartphone en un pc ultra-puissant (carte graphique NVIDIA équivalent à GTX 1080, processeur XEON, 12 Go de RAM, …).

Le Shadow est un boîtier d’un peu moins de 20 cm de côté, que l’on branche à n’importe quel écran et à une connexion internet. Les composants du pc qui se situent dans les entrepôts de l’entreprise, tournent à distance et stream l’image  en 4k et 144 Hz sur votre écran, via internet. Le boitier coûte actuellement 119,95 €, et l’application une trentaine d’euros par mois.

Les tests indiquent que ce procédé est très performant, à condition bien sur d’avoir à disposition une connexion internet solide. Quelques bémols sont tout de même à noter. Les ports usb sont assez limités (seulement quatre) et de temps à autres, quelques bugs d’affichage peuvent survenir. Mais ces défauts sont très largement excusables, à la vue de la complexité du concept, et de son stade de développement.

Pour plus d’information rendez-vous sur https://shadow.tech !

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Panasonic GH5S, évolution du GH5 ?

Ça y est Panasonic a levé le voile sur son nouvel appareil qui suscitait beaucoup de rumeurs et d’excitation. Nous connaissons déjà très bien le Panasonic GH5, un mirrorless avec des capacités en vidéo excellentes. Alors le Panasonic GH5S est-il une évolution ou un appareil à part ?

Et bien, pour immédiatement lever le doute, le Panasonic GH5S n’a pas été créé pour remplacer le GH5, mais plutôt pour compléter la gamme Lumix. En effet cet appareil a des caractéristiques bien différentes pour des usages bien différents.

Panasonic GH5S – Image officielle Panasonic ©

Alors concrètement qu’est-ce-qui change par rapport au GH5 ?

Esthétiquement on remarque simplement quelques touches de rouge. Mais le plus intéressant se situe à l’intérieur et plus précisément au niveau du capteur. Celui s’est vu baisser en résolution, de 20 à 10Mpixel, et a également perdu sa stabilisation. Vu comme ça cela s’apparente à une régression, cependant il s’agit d’un véritable point fort. En effet concrètement lorsque l’on baisse le nombre de pixel sur un capteur de même taille, les pixels vont devenir plus grand et vont donc recevoir plus de lumière.

Par conséquent la GH5S a une montée en ISO bien plus correcte, autrement dit il est en mesure de proposer de meilleures images en basse lumière. Il n’égal cependant pas le maître du lowlight, à savoir la Sony A7SII. Cela paraît évident lorsque l’on compare la taille des capteurs. Le Panasonic, micro 4/3, ayant un capteur 2 fois plus petit que le Sony, full-frame.

En dehors de ses capacités en basse lumière, le GH5S apporte également de nouveaux formats d’enregistrement qui apportent encore plus de détails. La vidéo haute vitesse peut également enregistrer jusqu’à 240fps contre 180fps pour le GH5.

Mais alors, à qui s’adresse le GH5S, et que reste-t-il au GH5 ?

Le GH5S s’adresse davantage à des professionnels, pour qui la stabilisation de capteur importe peu, mais en revanche qui souhaitent des formats à débits élevé pour un étalonnage très pointu. Le GH5 reste beaucoup plus polyvalent et plaira toujours autant aux petits créateurs et aux YouTubers.

Humans of New Tech

Dans la peau d’une Designer UX

Le métier de designer graphique regroupe deux métiers qu’il faut distinguer : UX Designer (Design de l’expérience utilisateur) : faire de l’UX Design, c’est prendre en compte les besoins de l’utilisateur. L’UX Designer va réfléchir au parcours utilisateur le plus adapté possible sur une page web. C’est un travail de réflexion car on pense à l’architecture de l’information au sein d’une page web. – UI Designer (Design de l’Interface utilisateur) : c’est lui qui est responsable de la création graphique. Il se charge de la production des maquettes visuelles et crée la charte graphique (couleurs, fonts, image, etc). Pour que vous vous rendiez compte de ce qu’est réellement le métier de Designer UX, nous avons interviewé Enora Gathignol, une jeune femme faisant ce travail.

Quelles études as-tu fait ?

Enora Gathignol : Après mon BAC S, je n’avais pas de réel projet professionnel en tête mais j’avais toujours voulu faire des études artistiques. J’ai donc fait une MANAA (Mise à Niveau en Arts Appliqués) à l’école ESMA à Toulouse. J’ai ensuite fait un BTS Design Graphique spécialisé dans le Graphisme, l’Édition et la Publicité dans la même école. Après avoir obtenu mon diplôme, j’avais besoin de compléter mes connaissances avec des compétences Web. J’ai donc fait HETIC, une école spécialisée dans le web. Je suis aujourd’hui en 3ème et dernière année d’un Bachelor chef de projet Web que j’effectue en alternance dans une agence digitale à Paris.

Qu’est-ce qui t’as donné envie dans le métier de designer (UX) ?

EG : Ce qui est bien avec mon métier, c’est que je m’occupe de la création de l’identité visuelle d’une marque ou d’un produit. Je peux donc lier création, mise en page et illustrations. C’est un travail en perpétuel évolution et il est important que faire de la veille graphique pour se tenir au courant des dernières tendances web. Il y a également du challenge à repousser les limites, à réfléchir à de nouvelles expériences web amusantes ou esthétiques.

As-tu déjà travaillé en agence et en tant que freelance ? Si oui, as-tu une préférence pour l’un des deux ?

EG : J’ai déjà travaillé en freelance à temps complet pendant plus d’un an. J’ai fait beaucoup de missions différentes (maquette web, packaging, illustrations, print, etc). Si on aime le challenge, c’est extrêmement formateur d’être son propre patron et de gérer sa petit entreprise ! Ca peut parfois être un stressant car il faut trouver ses propres clients et gérer ses finances. Mais je préfère travailler en agence car j’aime l’ambiance « open space » et avoir des collègues avec qui échanger et plaisanter. Je suis actuellement UX/UI Designer au sein de l’agence digitale 360° Fahrenheit à Paris. J’adore mon travail : on me laisse beaucoup de liberté et on me fait confiance sur des projets clients.

Est-ce que tu as des horaires fixes ou c’est flexible ?

EG : Quand tu travailles en agence (et c’est peut-être encore plus vrai à Paris), tu commences le matin et tu pars le soir seulement quand tu as fini ton travail ! Mes horaires officielles sont 9h30-18h30 mais ça m’arrive de rester plus tard lorsqu’il y a des urgences. Mais mon agence est plutôt cool, c’est rare que je termine après les horaires.

En quoi consiste ta journée type ?

EG : On ne peut pas parler de journée type pour un Designer UX/UI mais je peux parler de mon processus de création dans un projet : En amont, quand le client vient avec un projet, on prend son brief. On détermine ses besoins et ses envies pour définir un plan d’action. Je discute ensuite avec le chef de projet de mon agence pour déterminer un zoning de la page web (découpage d’une page web qui permet de déterminer les contenus). Cette partie se fait souvent sur papier car on a besoin de poser les idées au clair. Ensuite, je commence mon travail d’UX Designer, je reprends le brief du client et cherche une expérience optimale qui pourrait répondre à ses besoins. Pendant cette partie, je commence également à faire des recherches graphiques, j’ai besoin de savoir ce qui existe déjà et de trouver des inspirations. C’est seulemorrections graphiques. Une fois validé, la maquette est envoyée au développeur qui peut se mettre au travail. Toutes ses étapes peuvent prendre plusieurs semaines comme elles peuvent se déroulerent après que je commence à créer ma maquette web sur Photoshop (c’est le travail d’UI Design). Quand c’est fini, on envoie au client et il y a la phase d’aller-retour pour faire les dernières c sur seulement quelques jours. J’ai l’habitude de travailler dans des délais très court.

Quel a été le plus gros projet sur lequel tu as pu travailler ?

EG : Le plus gros projet sur lequel j’ai travaillé n’est pas celui qui propose la meilleure expérience utilisateur mais il a été très formateur pour moi. Mon agence a remporté un appel d’offre pour Pitch Promotion (un promoteur immobilier). J’ai été chargé de créer toute l’identité visuelle web d’une campagne nationale pour le client.

As-tu des artistes dont le travail t’inspires ? Si oui, peux-tu en citer quelques-uns ?

EG : Dans le milieu du webdesign, je regarde plutôt le travail d’agences web ou publicitaire. Je conseille d’aller voir le travail de Mashvp, Ultranoir, BETC ou encore Monument qui font de belles choses sur le web et ailleurs. Je conseille également de regarder régulièrement les sites awwwards.com ou cssdesignawards.com qui recensent les plus beaux sites web.

Si tu avais un mot pour décrire le métier de Designer UX, quel serait-il ?

EG :C’est dur de décrire mon métier en un seul mot mais je dirais « Utilisateur ». Ca peut paraitre étrange mais dans tout ce que je crée, je dois avant tout penser à la personne derrière son écran. Si elle n’arrive pas à naviguer sur le site, c’est que j’ai mal fait mon travail ! On doit penser aux besoins de l’utilisateur pour créer la meilleure expérience web possible.